[RP] La chasse – Partie I

Admin Nombre de messages : 764 Age : 113 Date d'inscription : 23/02/2007

Dans les bois de la baronnie, les feuilles se teintaient d'orange et de rouge, l'automne s'en était venu et les oiseaux étaient partis malgré les chaudes journées...

Occupé à réparer et entretenir le matériel qui prenait la poussière dans l'armurerie, Asemar attendait ses visiteurs. En effet, prévenu la veille par le Bailli, l'apprenti forgeron avait reçu pour ordre de prêter de l'équipement à des membres de la bannière qui avaient décidé de partir à la chasse pour la journée. Bien entendu ils ne pourraient pas prendre tout ce qu'ils voulaient, après tout, l'ancienneté et la capacité à rembourser les éventuels bris entrait dans la ligne de compte et chacun avait une limite de confiance auprès d'Asemar en ce qui concernait les emprunts. Au besoin, des montures étaient disponibles elles aussi et c'est d'ailleurs de ce sujet dont Miquèl -le veneur du fief, discutait avec l'un des palefreniers qui venait de finir de nettoyer les écuries...

« Penses-tu qu'ils emprunteront un cheval ou un mulet ?

- Je l'ignore, mais tu sais, s'ils veulent bien s'équiper ils devront faire une croix sur les animaux. Le Baron leur fait confiance, mais les bêtes et les armes coûtent cher, et il faut bien qu'ils comprennent qu'ils ont certaines limitations...

- Oui, je sais bien, mais reconnais qu'un mulet serait bien utile pour ramener leurs proies s'ils tombent sur du gibier de belle taille...

- Bha, ce sont des débutants, je doute qu'ils ramènent quelque chose... »

Elle s'était réveillée tôt, ou plutôt elle avait si mal dormis qu'elle était déjà éveillée. Peu importe, elle était donc debout. Ce n'est pas sans trainer les pieds qu'elle fit ses ablutions et qu'elle passa vêture, d'homme pour l'occasion, puis descendit aux cuisines afin d'y prendre collation. La journée allait être longue, très longue même...
Mais dans quel ennui s'était-elle mise ? Quelle idée de finalement participer à la chasse ! Elle qui devait s'occuper des éventuels soins aux blessés, elle s'était laissée amadouer par ce vieux matois de bailli. Elle aurait du se méfier, mais qui se méfierait d'un aussi vieil homme ? Euh, sans doute tout le monde sauf elle ! Quelle sotte !

Enfin prête, elle partit en direction du lieu de rendez vous, à pieds, elle se disait que si elle arrivait après le départ des autres, peut être lui laisserait on la chance de retrouver son bureau tranquille, enfin sauf quand tout le monde y venait en même temps...
Elle soupirait tant qu'elle ne se rendit pas compte qu'elle était déjà arrivée...et qu'elle était la première ! Quelle plaie, il lui faudrait participer, et surtout réussir à ne pas se faire charger par elle ne savait quelle sorte de bête.

Elle regarda autour d'elle, la nature serait belle ce matin, il faisait chaud mais pas trop, peut être que finalement la journée pourrait être agréable. Elle décida de sourire et surtout de saluer les hommes de la Baronnie présents.

Adissiatz, quelle belle journée, n'est il pas ?

Invité

Maraud l'avait réveillée tôt, TROP tôt, pensa-t-elle non sans un regard noir vers le volatile. Comme à son habitude, il avait réclamé ses graines du matin, qu'il avait gobé tandis qu'elle se lavait le visage et les mains, puis s'habillait comme de coutume, enfilant braies, chemise et bottes.

Son estomac criait famine à présent, et elle hésita quelques secondes, regardant la jarre de miel avec envie.
Maraud l'avait réveillée tôt, trop tôt à son goût, mais à en juger par l'avancée du soleil elle n'avait en fait pas de temps à perdre. C'est que la chasse, ça ne se commence pas quand le soleil est au plus haut... Elle coupa donc rapidement deux belles tranches de pain et y étala sans ménagement une épaisse cuillère de miel. Prendre sa collation en chemin restait la solution la plus rapide...

Elle fit son apparition au point de départ de la chasse quelques temps plus tard, sans la collation qu'elle avait engloutie durant les premiers mètres de son trajet, non sans avoir du en partager quelques menus morceaux avec le corbeau.
L'endroit avait été bien choisi... Les bois bruissaient de mille voix et agitaient leur verdure mordorée en longues vagues végétales, et la beauté du spectacle lui fit presque oublier l'heure de son levé. C'est donc un sourire sur les lèvres qu'elle s'approcha de sa marraine, déjà présente.

Saludança Mairina, belle journée pour la chasse, ne trouvez-vous pas ?
Salu', ajouta le corbeau, bien décidé à profiter du grand air pour ne pas être sage.

J'avais pris mon petit déjeuner dans la cuisine, fait un brin de conversation avec une folle, qui avait fini par comprendre d'elle-même qu'elle n'était pas la bienvenue en l'hostel Shaggash, et enfin, j'avais mené Zodrome près de la margelle du puits, pour m'y hisser et partir à la chasse.

Première épreuve ? Quitter Carcassonne, et me rendre à la forteresse. Bah oui, il ne fallait pas arriver en retard. Fort heureusement, ce n'était pas un petit poney qui m'y menait cette fois, mais un étalon bai. Il était vieux, mais il faisait bien l'affaire. Au moins, j'arrivais à lui faire faire, presque... ce que je souhaitais.

Ravi, de pouvoir enfin chasser, j'arrive près de la forteresse et incline la tête pour saluer Donà Ariana, Mestre Arnaut et Damoiselle Lumena. Pas pour dire, mais si je descends de mon cheval, pas sûr que je puisse y remonter seul. J'opte donc pour l'idée de rester dessus, espérant qu'ils ne prendront pas ombrage de ne pas mettre pied à terre.

Bonjorn. J'espère que tout le monde est prêt ?

Admin Nombre de messages : 764 Age : 113 Date d'inscription : 23/02/2007

Les armes et armures étaient propres, les traces de rouilles disparues, le cuir graissé, Asemar pouvait désormais prendre une petite pause. Délaissant l'armurerie, il sortit dans la cour intérieure du Bastion pour se délasser en faisant chauffer ses muscles endoloris au soleil. Hélas, du monde était déjà présent, dont le Baron, il lui faudrait donc attendre encore un peu avant de pouvoir flemmarder...

« Senhèr Bar, Donà Ariana, Mèstra Lumena, lo bonjorn...

Le matériel est prêt, comme demandé par le Bailli, d'autres personnes doivent-elles vous rejoindre ? Je peux vous faire l'inventaire des armes et armures disponibles en attendant, vous aurez tout le temps nécessaire pour faire votre choix... »

Invitant ses visiteurs et le maitre des lieux à le suivre, l'apprenti forgeron, une fois dans son antre, se planta devant un râtelier et commença alors à détailler l'équipement militaire dont disposait le bastion...

« Alors, ici nous avons les armes les plus courantes. Bâtons ferrés, frondes, couteaux de lancer, dagues. A coté, des épieux, très pratiques si vous tombez sur un sanglier, des arcs, des épées, quelques arbalètes, plusieurs arquebuses et les projectiles qui accompagnent toutes ces armes... »

Continuant la visite, Asemar désigna une petite pièce avec des coffres et des supports à armures.

« Là, ce sont les armures. Nous en avons des rembourrées, en cuir, en maille et plusieurs harnois blancs. Des boucliers et des pavois aussi, c'est toujours pratique même si c'est encombrant... »

S'approchant d'un coffre barré à l'aide d'un gros cadenas, le jeune homme récupéra une clé qui pendait à son cou par un lacet de cuir. Avec un grand sourire, il souleva le couvercle pour dévoiler une armure lourde, accompagnée d'un pavois, frappé des armoiries d'Exat, et d'une épée longue...

« Senhèr Bar, ceci est de la part du Bailli. Il m'a dit que puisque vous aviez été patient lorsque la couturière était venue prendre vos mesures pour votre tenue de cérémonie, il en avait profité pour faire fabriquer cet équipement parfaitement ajusté. Vous pouvez le prendre si vous le souhaitez...

Ha ! J'allais oublier !! Miquel -le veneur, et un palefrenier vous attendent non loin d'ici, si vous voulez prendre des montures... »

J'avais du descendre de cheval pour suivre le forgeron et aller à l'armurerie. Ceci dit, je n'étais pas mécontent, loin de là, en découvrant les armes, brillantes, étincelantes comme des joyaux. Ma main les caresse, comme pour les découvrir, alors que je sais à quoi elles servent. Arrivé devant une arquebuse, je souris, ce serait trop bien si je pouvais l'avoir.

M'approchant du coffre à l'invite d'Asemar, je suis comme un gosse, bah, j'en suis un en même temps, devant un cadeau de Noël. Mon sourire s'élargit jusqu'aux oreilles et je ne peux m'empêcher de lâcher un :

Whaou ! Trop bien !

Ce qui en dit long n'est-ce pas, sur l'excitation que je peux ressentir devant cela. L'armure lourde ? Bah, j'ai envie ! M'en fiche si c'est lourd ! Je la soulève, c'est qu'il me faut mes deux mains pour y arriver en plus. Petit doute, vite chassé par l'envie que j'ai de la porter.

ARNAUT ? Arf, Asemar, vous remercierez Arnaut pour moi ! J'suis trop content.

Bon, là, pour le bien se tenir et le reste, le protocole et les leçons pour bien se tenir, faudra repasser. J'y pense même pas d'ailleurs, tout à la joie de découvrir les armes.

Vous pouvez m'aider à les mettre ? Et j'ai le droit une arquebuse ? Elle va pas m'arracher le bras hein ?

Je suis peut-être le maître des lieux, mais je sais aussi que le bailli veille sur ma sécurité, ainsi que Donà Ariana d'ailleurs. OUps ! Je réalise soudain que je me suis conduis comme un enfant capricieux, et je la regarde.

L'épée longue tenue à deux mains, il n'empêche que je trouve que ça en jette ! Je suis fier comme un paon pour le coup.

Curieux Nombre de messages : 32 Age : 35 Date d'inscription : 26/09/2011

Voila seulement quelques heure que Garlan avait était admi a rejoindre la bannière Exat que dégat on le convié pour faire une activité comme on lui avait dit. En faites l'activité a laquel il était invité était en faite une petite partie de chasse. Il n'avait plus chassé depuis longtemps... Depuis qu'il était Lieutenant en Gascogne se rappellez t'il...

Foirt heureusement, il avait eu le temps de ce changé avant que le serviteur vienne le chercher... Une partie de chasse en armure complète n'est pas vraiment la tenue la plus adaptée...
Il avait revétue une tenue simple constituer d'un haut de cuir moulant le torse et les épaules puis un peu plus amples pour les bras. Certain pourait etre tenté de dire trop petit mais pas du tout. L a tenue avait était faites exprès pour mettre en valeur sa carrure. D'un pantalon de cuir également un peu saillant, d'une paire de bottes de cuir et pour finir une ceinture de cuir a son tour avec une belle boucle d'argent ouvragé. Et son éternel casque sur la tete.

Les tisserand du palais royal avaient bien travaillé le cadeaux de son frère lui allé toujours aussi bien que lorsqu'il lui avait offert quelques mois auparavant...

Il se rendit alors dans la cour ou ce trouvé Dona Ariana, le jeune Baron ainsi qu'une personnes qu'il ne connaissait pas. Une femme, elle devait etre de la bannière elle aussi. Il les observa quelques temps de loin.

Il s'approcha du groupe et salua le Baron en s'inclinant devant lui puis il se recula.

Bonjour, comment allez vous? Il s'adressa a l'inconnue. Bonjour Dona, je suis Garlan d'Armentia ravi de vous rencontrer.

[i]Il resta a quelques distance du groupe, et le suivit quand le forgerons les invitèrent a rentrer dans son antre. A l'intérieur une douce chaleur y régné, il aimé cela... Il se laissa guidé en silence tout en détaillant les armes.

Qu'allai t'il prendre......[/i]

Invité

A l'arrivée du Baron, Lumena s'inclina respectueusement afin de le saluer, et, réussissant à arborer un sourire "je ne suis presque pas tendue à l'idée d'aller chasser", elle lui répondit...

Je suis aussi prête que je ne puisse l'être...

Un inconnu s'avança ensuite, saluant tout le monde avant de venir se présenter à elle. L'écoutant attentivement, elle lui sourit et s'inclina légèrement.

Enchantée Sénher, je me nomme Lumena.
Salu', cria l'oiseau sur son épaule, jamais timide.
Ah, et lui, dit-elle en pointant du doigt le corbeau, c'est Maraud.
'raud !

Lorsque Asemar arriva, Lumena le salua rapidement et suivit tout le monde à l'armurerie, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir ramener de sa chasse vu son talent incontesté pour...hmm... Et bien... Voilà, c'était justement ça le problème, si elle savait poser quelques petits pièges ou attraper des poissons afin de survivre dans la nature, chasser un vrai gibier n'était pas réellement dans ses cordes. Elle n'avait rien contre, en soit... Elle ne savait juste pas vraiment manier d'arme.

C'est en écoutant l'apprenti forgeron faire sa présentation de l'armement, et en voyant le contenu du râtelier, qu'elle réalisa l'ampleur de son problème...
Bâtons ferrés - idéal pour m'ouvrir le crâne en essayant de frapper le gibier !
Frondes - petit, on lance ce qu'on trouve, peu de chances de m'ouvrir le crâne avec ça peut-être...
Couteaux de lancer - encore faut-il pouvoir viser et savoir lancer...
Dagues - un corps à corps avec l'ours du coin, on va éviter !
Epieux - parfaits pour une mort rapide, quand on se prend les pieds dans sa cape...
Arcs - savoir viser, encore, mais bander un arc doit être plus simple que lancer une dague juste comme il faut, non ?
Epées - un jour, il faudrait que j'apprenne à en utiliser une...
Arbalètes - plus simple qu'un arc on dirait, bon il faut encore savoir viser, mais ça...
Arquebuses - euh, ça se tient par quel bout ce truc ?

Elle hocha la tête, d'accord avec elle-même. Ca serait fronde ou arbalète, arc en dernier choix. Enfin, elle ne faisait pas partie de la bannière depuis longtemps et il s'agissait de sa première partie de chasse, alors se faire prêter une arbalète ou un arc n'était sans doute pas une possibilité...
Soit, la fronde est moins dangereuse de toute façon, conclut-elle en relevant fièrement la tête.

Un long soupire plus tard, elle suivit le mouvement en direction des supports à armures. Là, pas grand chose à passer en revue, elle voulait du solide, elle voulait du lourd ! Enfin, surtout quelque chose qu'un ours aurait du mal à digérer... Elle regarda avec une touche d'envie la belle armure offerte au Baron, le pavois, l'épée longue... Et c'est à moi de le protéger ? Pensa-t-elle en déglutissant non sans mal. Hmm...

Ca ferait sans doute rire l'ours, tout ça.

Curieux Nombre de messages : 32 Age : 35 Date d'inscription : 26/09/2011

Garlan regarda avec attention toutes les armes présentes, il savait toute pour la plupart les utilisé du fait du nombre d'années a servir dans l'armé. Mais une seul le laissa dubitatif.... L'arquebuse, il en avait rarement vue et jamais utilisée... Il savai juste que c'était une arme très lourde et très longue a recharger.

Mais il n'était pas intérrésé par cette arme, il défit la ceinture de son épée et la tendit au forgerons en meme temps que son bouclié.

Tenait Mestre forgerons, je vous laisse mon épée et mon bouclié en gage. Et a la place je vais prendre une arbalète (6PP) et un épieux (4PP)

(3 PP de base et 7 PP du gage de l'épée et du bouclié)

Il se recula un peu le temps que le forgerons lui donne les armes demandé.